Alors que l’on connait assez bien le portrait type de l’aidant, en majorité une femme de plus de 50 ans apportant son soutien à son conjoint dépendant, on découvre, depuis peu, que de nombreux enfants et adolescents se trouvent dans la même situation. En France, 500 000 jeunes aidants seraient confrontés à cette lourde responsabilité.
Une relation de cause à effet
Avec la multiplication des divorces et des familles monoparentales, un grand nombre de jeunes enfants et d’adolescents, entre 12 et 18 ans, se retrouvent dans la situation inhabituelle de devoir s’occuper du parent avec lequel ils vivent. Il s’agit souvent de :
Des responsabilités multiples
16,9 ans
c’est l’âge moyen de ces jeunes aidants qui accomplissent des tâches quotidiennes multiples.
Ils y consacrent un temps non négligeable, au moins 1 heure par jour (73%), et souvent plus de 2 heures (36%) en semaine, et encore plus de temps le week-end :
avoir eu le choix,
d’accompagner ce parent,
Un impact social et affectif
Si aider un proche permet à ces jeunes aidants de gagner en maturité (82%) et de mieux comprendre les adultes (84%), leur engagement se fait souvent au détriment de leur santé, de leurs loisirs, de leurs études, ou de leur travail pour les plus âgés.
Un besoin de soutien
46% sont favorables à ce qu’on leur propose une aide
Ils imaginent cette aide sous 3 formes différentes :
- la famille, cercle de soutien proche et naturel,
- l’école ou l’université,
- d’autres aidants pour dialoguer, échanger et partager leur expérience.
Sources : Institut Ipsos et fondation Novartis