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Téléassistance : pour bien choisir, suivez le guide !

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En France, 450 000 personnes de plus de 65 ans chutent chaque année et 2 accidents sur 3 surviennent au domicile[1]. Pour être sûr que l’alerte sera donnée en cas d’incident, l’idéal est de s’équiper d’une téléassistance. Un service au service du « bien vieillir » à s’offrir ou à offrir pour vivre en toute sécurité chez soi. À condition de choisir un service qui vous convient. Comment ? Suivez le guide !

La téléassistance, comment ça marche ?

La téléassistance permet de donner l’alerte en cas de problème. Ainsi, lors de l’incident, une alarme est transmise de façon manuelle ou automatique à la plateforme d’écoute du service. Dès réception du signal, un conseiller vous appelle via le système (et non en vous téléphonant) pour évaluer la situation. Selon votre réponse ou absence de réponse, il contacte les proches inscrits au contrat ou les secours.

Comment choisir la téléassistance qui vous convient ?

Pour choisir parmi les multiples options, matériels et services de téléassistance proposés, il faut se poser les bonnes questions.

Une alarme manuelle ou automatique ?

Dans sa version classique, la téléalarme est déclenchée en appuyant sur un bouton d’alerte que vous portez en permanence sur vous. Ce dernier est inséré dans un médaillon, une montre ou se clipse sur un vêtement. À vous de sélectionner le matériel le plus adapté.

Dans sa version automatique, l’alerte est transmise sans que vous ayez besoin d’intervenir. Le bracelet détecteur de chute, par exemple, signale automatiquement l’incident à la centrale si vous ne vous relevez pas.

Une assistance fixe ou mobile ?

Si vous restez à proximité de votre domicile, l’assistance fixe est suffisante. En effet, les systèmes d’alerte ont en général une portée de 80 à 100 mètres autour du point de transmission. Lors de l’installation, notamment si les murs du logement sont épais, contrôlez avec l’opérateur les limites de passage du signal. Vous pourrez ainsi définir un périmètre de sécurité autour de votre domicile.

Si vous souhaitez être protégé même lorsque vous êtes loin de chez vous ou en vacances, optez pour l’assistance mobile. Grâce à un téléphone portable ou une montre intégrant bouton d’urgence et GPS, les secours vous localisent rapidement. L’alarme peut même être programmée pour se déclencher en dehors d’un périmètre défini si vous avez tendance à vous perdre.

⊃ Pensez-y !
Choisissez un système d’alerte adapté. Par exemple, si vous n’avez jamais utilisé de téléphone portable, prenez plutôt un bracelet ou une montre d’assistance.

Une télésurveillance avec plateforme médicalisée ?

Avec ce système, une plateforme d’écoute, joignable même la nuit, vous appelle régulièrement.

Ainsi, vous pouvez avoir un contact avec l’extérieur et échanger avec votre interlocuteur. Si vous êtes angoissé, déprimé ou si vos propos sont incohérents, celui-ci vous met en relation avec un psychologue. Ce dernier s’entretient alors avec vous pour mesurer votre besoin d’aide.

Essentiel en cas de soucis de santé récurrents, d’angoisses fréquentes ou si vous souffrez de sentiment d’isolement.

Qui inscrire sur sa liste de contacts à prévenir ?

Les personnes à alerter en cas de problème (famille, amis, voisins) doivent pouvoir se rendre en urgence chez vous.

Aussi, interrogez-vous avant de leur demander leur accord pour intégrer ce réseau de proximité. Ces personnes sont-elles disponibles ? Peuvent-elles se déplacer facilement ? Habitent-elles ou travaillent-elles près de votre domicile ? Pouvez-vous compter sur elles ? Sont-elles proches de vous ou s’agit-il de simples relations ?

⊃ Pensez-y !
Si personne dans votre entourage ne peut jouer ce rôle, choisissez un service qui n’exige pas de référents.
Dans cette configuration, le téléopérateur vous appelle et fait directement intervenir les secours lorsque cela est nécessaire.

Quel est votre budget ?

Pour évaluer la somme à débourser, vous devez tenir compte des frais de mise en service (lors de l’installation) et de l’abonnement mensuel (différent selon les options).

Toutefois, vous pouvez revoir votre budget à la baisse :

  • si votre commune, votre département ou votre caisse de retraite propose ce type de service,
  • si vous êtes éligible à certaines aides financières.

Ainsi, une réduction d’impôts, correspondant à 50 % de la dépense et plafonnée selon les revenus, peut financer en partie ce service. L’APA (allocation personnalisée d’autonomie) et la prestation de compensation du handicap (PCH) peuvent également être utilisées dans ce cadre.

De même, le département, la commune, les caisses de retraite ou la complémentaire santé propose parfois une participation aux frais. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre point d’information local ou des organismes concernés.